Sul laghetto di Arquà (cannuccè integre
Gli fan cintura e trepidanti pioppi),
Secure da le reti e da gli schioppi,
Pispole, capinere e cingallegre
Cinguettan quanto è il di ; ma se le negre
Ombre sgombrano il ciel, par che si addoppi
La gioia di lor vita, e suonan scoppi
Gai di trilli e un frullar, d'ale allegre.
Spesso scendea giù pe' sentieri molli
Esso il Petrarca, e qui si assise e tacque.
A udir del santo suo la voce acerba.
Ahi, con sospiri ei videva altre acque
Nel memoro pensiero ed altri colli!
E aperto il libro gli sfuggia su l'erba.
Guido Mazzoni.
AU LAC D'ARQUA
Lui font une ceinture, et des tremblants peupliers),
A l'abri des rets et des fusils
Les farlouses, les tètes-noires et les mésanges
Gringotent toute la journée ; mais quand les noires
Ombres déménagent du ciel il semble que se double
La joie de leur vie, et sonnent des éclats
Gais de trilles et un frou-frou d'ailes allègres.
Souvent descendait là par les sentiers humides
Pétrarque, et là il s'asseyait et se taisait
A écouter son saint à la voix acerbe.
Ah! regrets! il revoyait les eaux de jadis
En son inoublieuse pensée et les collines de jadis!
Et le livre ouvert de ses mains tombait sur l'herbe.