Page:Mercure de France tome 001 1890 page 177.jpg
De MercureWiki.
(Différences entre les versions)
Version actuelle en date du 7 juin 2010 à 19:43
Les endroits à fleurs avaient une croûte épaisse de mousse très noire, tous de même. Les clous rouillés tombaient des attaches qui tinrent la pêche aux murs du jardin. Les appentis brisés, étranges et tristes ; le bruyant loquet était sans se lever : sarclée et usée, l'ancienne paille sur la grange solitaire du fossé. Elle dit uniquement : « Ma vie est morne, il ne vient point », dit-elle ; elle dit : « Je suis lasse, lasse, je voudrais être morte ! »
Ses larmes tombèrent avec la rosée du soir ; ses larmes tombaient avant que les rosées n'eussent séché : elle ne pouvait point regarder le ciel sauve, au matin ni le moment du soir. Après le volètement des chauves-souris, quand l'ombre la plus